En 2024, Michel Barnier avait présenté son premier gouvernement sans ministre du handicap. Le scandale fut immédiat. Quelques jours plus tard, une ministre déléguée était nommée en urgence pour réparer l’omission. Mais comment croire à l’autorité d’un portefeuille qui n’avait même pas été prévu ? Ce geste disait tout : le handicap doit être visible mais pas nécessairement puissant.
Aujourd’hui, à la veille de l’annonce du gouvernement de Sébastien Lecornu, la même question resurgit. Quelle place réelle voulons-nous donner à ces enjeux dans l’architecture de l’État ?