L’autre jour, Walid m’a dit, ému : « J’ai vu une vidéo d’un mec sans bras faire du skate, j’ai failli pleurer. »
Cette phrase, je l’ai entendue 100 fois. Et chaque fois, elle me laisse un goût amer-chelou.
Pas parce que je suis ingrate, ou que je nie les exploits des athlètes handicapés.
Mais parce que cette émotion, aussi bienveillante soit-elle, est le symptôme d’un problème bien plus large : « l’inspiration porn ».
L’inspiration porn, c’est mécanisme qui :
🔴 Transforme les personnes handicapées en objets de motivation pour les valides.
🔴 Efface les barrières réelles.
🔴 Place les handis sur un piédestal… et met la pression.
On fait tous ça sans s’en rendre compte. (Moi aussi.)
Du coup dans ce nouvel épisode de « Walid le valide », je déconstruis ce phénomène avec :
🔹 L’histoire des freak shows (ceux du XIXe siècle mais en lien surprenant avec nos likes d’aujourd’hui).
🔹 Pourquoi « Tu es une inspiration » est parfois une insulte déguisée.
🔹 Comment passer de l’admiration molle à l’action concrète.
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